Avec un peu de cynisme, on peut avancer que les bruits récurrents d’épidémie de peste porcine africaine en Chine ne peuvent qu’ouvrir des perspectives intéressantes aux éleveurs français, qui subissent un effondrement des cours depuis la fin 2017.
A condition toutefois que cette épidémie qu’elle n’atteigne pas non plus notre pays.
A condition toutefois que cette épidémie qu’elle n’atteigne pas non plus notre pays.
La Chine est le premier pays producteur et consommateur de viande de porc au monde, avec environ 50% de l’activité porcine à elle seule.
Malgré d’importants efforts de développement de sa propre production, la Chine est encore souvent importatrice nette de quantités importantes depuis les élevages européens, principalement allemands, danois et espagnols, et plus modestement français, mais aussi américains (USA, Canada, Brésil). Du niveau de ses importations dépendent souvent le niveau des cours occidentaux, sur un fonds de surproduction et de baisse de consommation, qui a conduit les éleveurs de ces pays à réduire leur offre.
Aussi le développement de cette épidémie va sans doute conduire à l’augmentation notable des cours européens et mondiaux et, avec le retour à la rentabilité, relancer pour quelques temps la production porcine occidentale.
A condition toutefois que cette peste porcine africaine soit aussi jugulée dans nos pays : plusieurs cas inquiétants ont été signalé en Belgique, à la frontière française.
A suivre avec attention….
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